Fevrier 2008

1ère quinzaine :
Entre le 1er et le 3, ce serait un véritable tournant qui se produirait avec une augmentation très net du champ magnétique
terrestre sur l'Europe Occidentale : en effet, les hautes pressions s'effondreraient laissant place à un véritable défilé de
perturbations.
Ces perturbations concerneraient aussi bien le Nord que le Sud ; le flux de photons hésitant ferait que les cumuls en
précipitations seraient très variables d'une région à une autre.
Côté températures, la répartition des eaux froides et des eaux chaudes ferait que les hautes pressions auraient tendance à se
former du Groenland jusque vers les Açores : avec le système dépressionnaires des îles britanniques, un jeu de masses d'air se
ferait ce qui veut dire que les précipitations pourraient être de nature solide (neige ?) aussi bien en montagne qu'en plaine !
Vers les 4 et 5, le champ magnétique aurait une légère baisse de régime permettant aux hautes pressions et à la douceur de
revenir sur notre pays.
Vers les 6 et 7, le système dépressionnaire reprendrait ses droits mais pas uniquement sur la France : le Sud du Groenland serait
tout aussi concerné. Du coup, les précipitations seraient une nouvelle fois abondantes du Nord au Sud dans une masse d'air
globablement de saison.
En fin de période, la baisse du flux solaire favoriserait une cyclogénèse plus active sur le Sud de la France (forts épisodes
pluvieux) alors que le Nord (du moins le Nord-Ouest) retrouverait un temps sec.
Entre le 8 et le 11, tous les paramètres solaires seraient à la baisse ce qui impliquerait le retour des hautes pressions sur
l'ensemble de la France.
De plus, l'anticyclone dominerait aussi l'Europe centrale et l'Ouest de la Russie ; ce serait alors un "Moscou-Paris" qui nous
attendrait, c'est-à-dire : une composante Est en basse couche favorisant un ciel clair de jour comme de nuit et donc des
températures minimales très basses (fortes gelées ?) ; les maximales seraient, par contre, globablement de saison quoique des
hésitations prédominent !
Entre le 12 et le 15, nous retrouverions tout simplement à peu de choses près la même situation qu'au cours des premiers jours du
mois mais avec un jeu de masses d'air encore plus intense et donc des cumuls en précipitations très élevés.

2ème quinzaine :
Entre le 16 et le 19, avec un flux solaire hésitant, les hautes pressions reviendraient certes sur notre pays mais n'empêcheraient
pas les gouttes froides et/ou perturbations de venir nous rendre visite ; du coup, il faudrait s'attendre à une prévision difficile
durant cette période ; en effet, il serait difficile de savoir où :
1) Les nuages persisteraient toute la journée avec fatalement une température moyenne (abréviation "tm") située en-dessous
des normes de saison.
2) Les éclaircies seraient présentes aussi bien le jour que la nuit avec des gelées et des températures maximales de saison.
Entre le 20 et le 29, ce serait les dix jours décisifs de ce mois en terme de mercure : l'émittance du soleil atteindrait des sommets
ce qui, dans tous les cas de figure, favoriserait une très forte cyclogénèse sur l'ensemble du pays et donc potentiellement de très
forts cumuls en précipitations.
Là où ça se compliquerait, ce serait au niveau de la température de l'eau au niveau du Groenland : les hautes pressions s'y
formeraient de manière plus ou moins durable ; par conséquent, l'écoulement de l'air froid (isotherme 0°C à l'altitude 850 hPa,
1300m) sur la France a autant de chances de se faire que l'air chaud : je pense qu'un jeu de masses d'air serait de nouveau
possible avec, au final, une température moyenne globalement située dans les normes de saison.

Flux dominant :
Sur le Nord du pays : Nord-Ouest.
Sur le Sud du pays : Variable.

Bilan :
Un dernier mois de l'hiver météorologique très agité en terme de précipitations normalement.
Quant au mercure, les nombreux jeux de masses d'air laissent penser à un mois probablement et globalement dans les normes de saison mais avec vraissemblablement de très fortes disparités d'un département à un autre.